Parlons un peu… résidence secondaire et impôts

Une résidence secondaire, c’est le rêve, mais il a un prix. L’achat bien sûr, mais ensuite il faut acquitter la taxe d’habitation, la taxe foncière et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères chaque année. Se rajoutent les frais habituels : entretien, électricité, eau... La mise en location saisonnière est une solution et un précieux coup de pouce pour alléger cette note. Cependant, vous devrez déclarer ces revenus supplémentaires lors de votre déclaration annuelle.
Parlons un peu impôt et résidence secondaire

Louer sa résidence secondaire

À partir du moment où vous mettez en location votre maison ou votre appartement de famille et que les lieux sont meublés, vous pouvez bénéficier du statut de Loueur Meublé Non Professionnel, ou de Loueur Meublé Professionnel si les revenus liés à vos locations meublés sont supérieurs à 23 000 € par an et que ces derniers sont supérieurs à vos revenus d'activités annuels.

Le statut LMNP encadré par la loi Alur impose 11 équipements obligatoires permettant aux locataires de vivre immédiatement chez vous, comme des volets, stores ou rideaux, un réfrigérateur, de la literie, des draps, des plaques de cuisson, un four, des couverts, une table, des chaises, des étagères de rangement et des luminaires. Celui-ci présente des avantages fiscaux importants tels que la déductibilité de l'ensemble des dépenses.

Bon à savoir !

Bon à savoir !

80% des foyers fiscaux ne payent plus de taxe d'habitation.

Pourtant, la réforme initiée par notre gouvernement ne s'applique pas aux résidences secondaires. Cet impôt local est calculé en fonction de la situation du contribuable au 1er janvier de l'année d'imposition, d'après la valeur locative du logement et de ses dépendances. Ce à quoi il faut envisager d'acquitter, le cas échéant, la taxe dite d'abri de jardin concernant toute construction de plus de 5 m² sur la propriété (garage, cabanon, piscine…). Mieux vaut le savoir.

L'avis de l'experte

Aurélie, experte Amarris
Aurélie, directrice partenariat Amarris Groupe

« La location saisonnière est l'avenir de la résidence secondaire pour beaucoup de propriétaires grâce au fameux statut LMNP. S'il fait leur bonheur, ce n'est pas un hasard.

Les loyers perçus sont toujours imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Vous pouvez déduire de ces revenus les intérêts d'emprunt, les travaux, les achats pour l'équiper. De cette façon, vous diminuez votre base imposable.

Les prélèvements sociaux s'élèvent à 17,2 % et sont redevables si votre assiette fiscale est positive. Le LMNP n'est pas assujetti à vos cotisations sociales (CSG CRDS) si vos revenus locatifs sont inférieurs à 23 000 € et si vous confiez cette activité de location saisonnière à un professionnel de l'immobilier.

Payer moins d'impôts en amortissant votre résidence secondaire et en échappant aux cotisations sociales, voilà au moins trois bonnes raisons de sauter le pas. »

Et n'oublions pas l'assurance

En tant que propriétaire d'une résidence principale, vous avez la possibilité d'étendre les garanties de votre assurance multirisque habitation à votre maison secondaire. Certains assureurs pourront aussi vous proposer une assurance PNO (Propriétaire Non Occupant). Mais attention dans ces deux cas, vous n'êtes absolument pas couvert pour une activité de location. Il est impératif de souscrire un contrat Propriétaire Loueur qui couvrira les éventuels dégâts produits par vos locataires. Toutes les compagnies ne le proposent pas, encore une fois, lisez bien les petites lignes ou prenez rendez-vous avec un expert de la location saisonnière.

Comment transformer sa résidence secondaire en vrai projet Immo ?

Livre blanc

hoomy a créé ce guide pour vous permettre d'envisager toutes les possibilités pour votre projet immobilier. La location saisonnière se présente notamment comme un véritable projet pour les propriétaires…

Comment transformer sa résidence secondaire en vrai projet immo ?